
¿ Qué tal Carmen ? [d'après Bizet] \\\ La nuit de la voix à L'Espal
(…) Place à l'opéra Jazz de Laurent Dehors, place à un Don José joué par l'impayable ex-Deschiens Olivier Saladin. D'une sensualité extrême, la belle gitane est incarnée par Aurélie Baudet (…)
Ouest France — 29-30 avril 2006
Une Carmen fantaisiste toutes voiles dehors

Le Maine Livre — 29 avril 2006
Olivier Saladin et Aurélie Baudet se donnent la réplique en musique. (…) Si le comédien chante pour la première fois, la soprano Aurélie Baudet, elle, s'en donne à cœur joie. «Ce rôle est un vrai bonheur. Il a une dimension musicale qui me chamboule et, de plus, je joue la comédie. Avec sa profonde liberté dans le fond et la forme, c'est un des spectacles qui me nourrit le plus. Il donne une énergie qu'on a envie de transmettre au public. Du pur bonheur !» résume l'artiste.
Maine libre — 27 avril 2006
Laurent Dehors attire Carmen dans sa lumière
Le saxophoniste relit le mythe avec la soprano Aurélie Baudet et le comédien Olivier Saladin. Un cocktail pétillant à la sauce Dehors !
[interview de Laurent Dehors] : Il y a Aurélie Baudet qui fait à la fois Mickaëla et Carmen, ce qui n'est pas une mince affaire parce qu'elle se tape deux tessitures différentes. Elle est extraordinaire ! Le récitant c'est Olivier Saladin, le super-comédien que l'on connaît. Il joue les deux rôles de Don José et Escamillo. Il y a bien sûr l'orchestre Tous Dehors. On est dux musiciens et il y a énormément d'instruments parce que tout le monde est polyinstrumentiste. On passe de la musique de chambre au trash métal… (…).
Ouest France (Olivier Renault) — 27 avril 2006
L'Avare [Molière] \\\ Festival de théâtre d'Hauteville-Lompnes
La compagnie du Patadôme revisite Molière

«Tout a été écrit, rien n'a été dit», racontait volontiers Léo Ferré. Et la compagnie du Patadôme d'Irigny l'a confirmé jeudi 16 août en donnant une version inédite de l'Avare. Sur scène, Aurélie Baudet, François Jacquet multiplient les rôles avec une énergie incroyable, face à Jean-Philippe Amy, Harpagon redoutable, fielleux et sexiste. Resserrant l'action autour du ménage à trois formé par Harpagon, Élise et Cléante, la mise en scène permet de dévoiler plus intimement la personnalité de chacun.

Avec son bel accent lyonnais et ses gros sabots, Aurélie Baudet en Brindavoine, Lamerluche, Dame Claude ou Maître Jacques, joue une partie de «Guignol» savoureuse, avant de redevenir une délicieuse Élise.
Le Progrès — 20 août 2007
Véronique [Messager] \\\ Théâtre des Pénitents, Montbrison
Les lycéens de la Maîtrise de la Loire ouvrent le feu avec la célèbre opérette d'André Messager : Véronique (…) Le spectacle est charmant de fraîcheur et de gaité. (…) La rencontre de Florestan et Véronique, le marivaudage qui s'en suit, comporte des refrains qui font partie du patrimoine national : Poussez, poussez l'escarpolette… ; De ci, de là, cahin-caha… Les deux acteurs principaux, Aurélie Baudet (Hélène de Solange) et Jean-Noël Poggiali (Florestan) sont magnifiques de présence et de professionnalisme (…) Un spectacle d'un excellent niveau que le public apprécie à sa juste mesure.
Le Progrès (Marie-Pierre Souchon) — juin 2007
Entretien pour la revue… [laquelle ?!]
De l'opérette au jazz
Aurélie Baudet, ancienne élève de l'option musique promotion 1994 est aujourd'hui soprano professionnelle. Elle raconte son parcours, son métier, ses réussites, ses difficultés, ses projets.

Quel chemin as-tu parcouru ?
« Depuis l'âge de douze ans, j'ai toujours chanté, suivi des cours, participé à des spectacles, soutenue par mes parents ; ma mère, adroite couturière, confectionnait mes costumes. C'est d'abord le théâtre et la danse qui m'attiraient. La musique est venue un peu après et l'opérette ou la comédie musicale me permettaient de concilier les trois. Aussi ai-je souhaité passer le BAC option musique. Encouragée par mon professeur, Anne Leclère, j'ai suivi les cours du conservatoire national de région (médaille d'or à l'unanimité en 1997), puis le conservatoire national supérieur ».
— Comment as-tu commencé ta carrière ?
« Les premières années ont été extraordinaires : j'ai participé à des concours de chant, j'ai chanté des opérettes, j'ai fait partie d'une compagnie, j'ai interprété les rôles-titres de La Belle Hélène, de La Périchole d'Offenbach entre autres ; aussi ai-je découvert les difficultés du métier : les remplacements au pied levé, la fatigue des déplacements continuels, les dépenses (partitions), la jalousie de collègues rivales… un métier de rêve pour le public… qui ne doit pas tout savoir ».
— Et aujourd'hui ?
« Aujourd'hui j'ai diversifié mes activités. Je continue l'opérette tout en co-écrivant et co-mettant en scène des spectacles. Je m'intéresse au jazz : ¿ Qué Tal Carmen ? création de Laurent Dehors, version «relookée» et réjouissante de Carmen de Bizet où j'interprète Carmen et Mikaëla. J'ai également chanté dans La Flûte Enchantée ».
— Dis-moi, Carmen et Mikaëla ce ne sont pas les mêmes tessitures ?
« C'est vrai, j'ai la chance d'être ce qu'on appelle un soprano «bâtard» : avec une tessiture de soprano, j'ai des graves et une couleur se rapprochant du mezzo ».
— As-tu d'autres activités, en dehors des spectacles ?
« Je donne des cours de chant, des récitals à la carte pour des manifestations ou des cérémonies. Le métier d'artiste n'est pas de tout repos. Pour conserver son statut d'intermittent du spectacle il faut se bouger, exercer son savoir-faire : secrétariat, comptabilité, publicité… ou alors choisir un agent… ».
— As-tu des projets ?
« Oui, j'aurais plaisir à réaliser un projet de théâtre musical et de tour de chant mêlant musique actuelle, variété, lyrique, rock… ».
— Merci Aurélie et bonne chance !
Christiane Jourdy — mai 2009.
Scènes de ménages d'Opérette \\\ La grange de Pailly
Récital lyrique en champagne sénonaise

Bastien Bastienne [Mozart] \\\ Nuits musicales d'Uzès
Les amours ravissantes de Bastienne et Bastien.
Les nuits musicales, pour leur 29e édition, venaient d'innover et ce fut une révélation due à de multiples talents.
Celui des interprètes, tous à associer dans les mêmes louanges, les chanteurs comédiens du Studio vocal de Lyon, Aurélie Baudet (espiègle Bastienne), Jean-Noël Poggiali (lunaire Bastien), Michel Denonfoux (convaincant magicien), Brigitte Desnoues (subtile Mathurine), François Jacquet (truculent Mathurin), Pascal Masseus (coloré Lukas), Alain Thaï et Martine Gautier (commedia dell'arte), comme les musiciens de l'Ensemble baroque de Lyon, peu dans les projecteurs mais remarquables comparses musicaux. Celui de Jean-Jacques Nonot et Sophie Duprés, qui ont signé la mise en scène et que de chaleureux applaudissements associèrent dans le succès (…) Bravo !
Midi libre — 4 août 1999
La Jolie Parfumeuse \\\ Salle Paul Garcin, Lyon
Musique, théâtre et parfumerie.
(…) Mêlant l'enseignement du chant et l'apprentissage de la scène, les élèves du conservatoire de Région interprètent «La Jolie Parfumeuse», une opérette oubliée d'Offenbach.
Malgré la rotation inhérente à toute classe, la distribution de cette plaisante histoire de mariage à quiproquos et rebondissements est largement identique à celle de l'an dernier. En particulier quant à l'héroïne Rose, en l'occurrence Aurélie Baudet qui prépare son diplôme de fin d'études tout en rêvant de chanter un jour Manon et retrouve son personnage de jolie parfumeuse. Une jeune lyonnaise pour qui «c'est une aventure passionnante, formidable, qui nous fait découvrir ce qui nous attend si nous faisons carrière. D'abord parce qu'elle nous fait sortir du cadre strict de la classe de chant, mais aussi parce que nous sommes confrontés aux réalités de la scène. C'est aussi l'occasion de rencontrer d'autres élèves, de parler avec eux. On arrive aux répétitions avec des idées, on peut en discuter, les faire passer… Pour moi, j'essaie de ne pas jouer le personnage comme l'an dernier…» (…)
Le Progrès (Gérard Corneloup) — 1996
Portrait du journal « Le Progrès »
Chant, danse et comédie : trois atouts majeurs qui font entrevoir un bel avenir
La voix, dit-on, est un second visage et celle d'Aurélie Baudet qui se valorise dans le lyrique comme dans la mélodie s'accorde fort bien avec un sourire discret mais brillant des mille feux de la sensibilité et d'une surprenante intensité.
Autant de qualités qui lui valent d'avoir réussi son baccalauréat arts et lettres, option musique, puis en octobre de cette année d'obtenir avec mention bien son diplôme de fin d'étude au conservatoire national de région (Lyon) et de réussir l'entrée dans la classe concours pour la médaille 1996.
À l'encontre de certains qui, nés dans une famille musicienne, apprennent le solfège en même temps que l'alphabet, Aurélie Baudet découvre seule la musique par le biais du disque. Ainsi, de microsillon en microsillon son esprit s'imprègne, se forge, et la voilà dans les rangs des deux grands chorales «À chœur joie» et «La cigale de Lyon».
Dès lors, elle travaille avec ténacité, menant de front le chant, la danse et la comédie. Le chant avec Bruno Caiciger, président de la «Muse Lyre» qui la prépare pour le concours d'entrée au conservatoire où elle est admise avec «Les noces de Figaro» et l'«Ave Maria» de Gounod, la danse au Modern'jazz Simone tardy et la comédie dans les compagnies du Gai savoir et du Théâtre des jeunes années.
La primauté reste à la voix, mais si celle de la souriante Aurélie, soprano d'une belle coloration, retient si bien l'attention du public, c'est aussi parce qu'elle est étroitement liée à l'expression scénique qui donne plus d'aisance, plus de vérité à ses interprétations.
Des talents qui se confirment au fil du temps et lui offrent le rôle de Rose de «La jolie Parfumeuse» d'Offenbach, montée par les classes de chant et musique du conservatoire. Des talents qui lui valent également d'être en bonne place dans les concerts de sociétés chansonnières. On pourrait indéfiniment allonger la liste des événements heureux : elle décroche le 1er prix d'interprétation au concours des «nouveaux talents», donne un récital pour l'inauguration des Orgues de Pérouges et un gala pour l'Académie Nationale de l'Opérette, joue Corneille, innove en 1994 et 1995 en chantant la messe de la nativité dans la nouvelle gare de Stolas. Enfin, elle sera la «Belle Hélène» les 4 et 5 novembre au Théâtre de la Croix-Rousse.
Ce sont des étapes majeures qui devraient l'aider à réaliser ce désir qu'elle a de faire carrière.
Le Progrès (Guy Pradel) — 1995
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